Le livre :
Dans Fugues, Lewis Shiner invite le lecteur à suivre le destin pour le moins original de Ray Shackleford, un réparateur de matériel hi-fi passionné de musique qui a tendance à consommer beaucoup d’alcool pour tenter d’oublier une vie de couple chaotique et des rapports conflictuels avec son père. Lorsque celui-ci meurt pendant un accident de plongée sous marine, la vie de Ray bascule. Alors qu’il écoute un titre des Beatles, il découvre qu’il possède un don stupéfiant : en se concentrant il arrive à entrer en contact avec ses groupes de rock préférés. Lors de ces épisodes de transe, Ray assiste à des sessions d’enregistrement de chansons inédites.
Plus incroyable encore, il réussit à garder une trace de ces sessions en laissant tourner un enregistreur à bandes magnétiques. Attiré par les capacités hors du commun de Ray et conscient du potentiel commercial de ces titres inédits, Graham Hudson, patron de Carnival Records, lui demande d’enregistrer Celebration of the Lizard, l’album inédit et mythique des Doors. Une commande qui sera le début d’un engrenage pour Ray qui se jette à corps perdu dans la production de ces albums de rocks inédits provenant des années 60 et 70. Après les Doors, Ray part à la recherche de Brian Wilson pour qu’il finisse Smile, un album des Beach Boys qui n’a jamais été publié. Il rencontre également lors de ces fugues Jimi Hendrix dont il souhaite empêcher la mort. Mais Ray apprendra à ses dépends que ces allers-retours dans le passé pour faire surgir de la musique qui ne devrait pas exister et modifier le cours des événements ne sont pas sans conséquences.
Avis :
Lauréat du World Fantasy Award en 1994, Fugues est basé sur une idée complétement folle mais terriblement séduisante. En permettant à son personnage de retourner dans le passé pour « réparer » le destin et ramener dans le présent des morceaux qui n’auraient jamais du exister, Lewis Shiner touche une corde sensible qui parle à chacun. Qui n’a jamais rêvé d’entendre plus de titres de son groupe préféré ou voir plus de films de son réalisateur fétiche ? Qui refuserait un voyage dans le passé s’il pouvait éviter la mort accidentelle d’un proche ? Cette problématique fascinante cache une belle réflexion sur le deuil. Dans ce voyage initiatique Ray va devoir accepter la mort de ses idoles et la « non existence » de ces titres fantasmés. Une invitation à lâcher prise pour peut-être, enfin, trouver le bonheur.
Ce roman devrait évidemment ravir les fans de rock des années 60/70 et les aficionados de science-fiction mais il est conseillé à tous tant les thèmes qu’il évoque (le rapport père/fils, le deuil, le couple…) sont universels.
Musique :
La playlist de Fugues est évidemment très fournie, seuls les titres cités précisément (titres et interprètes) ont été repris ci-dessous. Beaucoup des titres évoqués sont des morceaux qui ne sont connus que sous forme de maquettes, parfois édités en CD quelques années après la première parution du livre. Lewis Shiner ne s’était pas trompé sur l’intérêt des mélomanes pour ces pépites inédites.
Retrouvez également cette playlist sur et
Playlist :
Les références musicales sont classées par chapitre selon l’ordre d’apparition dans le livre.
Chapitre Get Back
- Get Back est le nom d’un projet d’album des Beatles qui n’a jamais vu le jour.
- The Beatles – One After 909 (Let It Be, 1970). Ce morceau a été composé par John Lennon à 17 ans.
- Les albums Abbey Road, Let It Be et Sgt. Pepper Lonely Hearts Club Band sont évoqués.
- Norman Greenbaum – Spirit in the Sky (1969)
- Zager and Evans – In the Year 2525 (Exordium and Terminus). Cette chanson du duo pop-rock américain Zager and Evans a été numéro 1 aux États-Unis pendant six semaines dans l’été 1969.
- The Beatles – The Long and Winding Road (Let It Be, 1970)
- Le groupe fictif les Duotones, dans lequel jouait Ray, est évoqué.
- Joe Cocker – The Letter (Mad Dogs and Englishmen, 1970). Il s’agit d’une reprise du titre enregistré en 1967 par The Box Tops.
- Les compilations Glimpses sont évoquées. Elles sont composées de « grandes pertes et morceaux refusés de groupes importants, groupes nationaux morts en couches et groupes locaux n’ayant jamais percé. » Les titres suivants figurent sur ces compilations :
- Left Banke – Desiree (1967)
- The Novas – William Junior (1966)
- Crabby Appleton – Go Back (1970)
- The Yardbirds – Think About It (1968). Le groupe a réuni trois des guitaristes de rock les plus célèbres : Eric Clapton, Jeff Beck et Jimmy Page qui a fondé Led Zeppelin suite à la séparation des Yardbirds en 1968.
- Glen Miller – Moonlight Serenade (1939)
- Des disques perdus qui « fascinent les collectionneurs » sont cités : le deuxième album de Derek et les Dominos, Smile des Beach Boys, l’album de Bob Dylan et Johnny Cash, Stampede de Buffalo Springfield et un 33-tours des Wailers que Lee Perry est censé avoir enregistré pour Island au milieu des années 70.
- Les groupes et artistes cités dans ce chapitre : Chuck Berry, Jimi Hendrix, Bob Dylan, la bassiste du groupe des Damned et Jefferson Airplane.
Chapitre Celebration of the Lizard
- The Doors – The End (The Doors, 1967), When the Music’s Over (Strange Days, 1967), The Celebration of The Lizard (Absolutely Live, 1970), Not to Touch the Earth, Hello, I love You et Love Street (Waiting for the Sun, 1968).
- L’album Soft Parade des Doors sorti en 1969 est évoqué.
- Jimi Hendrix – Look Over Yonder (South Saturn Delta, 1997). Cette compilation mélange des inédits et des titres bien connus du catalogue, indisponibles ou jamais réédités en CD.
- Marv Johnson – You Got What It Takes (1959)
- Bande de travail de l’album Celebration of the Lizard :
- Waiting for the Sun (Morrison Hotel, 1970), The Unknown Soldier, Hello, I love You, Summer’s Almost Gone et My Wild Love (Waiting for the Sun, 1968), Horse Latitudes (Strange Days, 1967), Five to One (Waiting for the Sun, 1968), Back Door Man (The Doors, 1967), Roadhouse Blues (Morrison Hotel, 1970), The Celebration of The Lizard (Absolutely Live, 1970).
- Le concert intitulé The Doors Are Open (1968) et le documentaire Feast of Friends (1970) sont évoqués.
- The Doors – Riders on the Storm (L.A. Woman, 1971)
- The Doors – You Make Me Real (Morrison Hotel, 1970)
- The Doors – Peace Frog (Morrison Hotel, 1970). Ce titre contient les paroles, citées dans le livre : « Des indiens ensanglantés dispersés sur la route au lever du jour… » qui font référence à un épisode traumatisant de la jeunesse de Jim Morrison confronté à un accident de la route.
- Un disque de Carnival Dog intitulé Soul Carnival est évoqué. On y trouve les titres suivants :
- J.J. Jackson – But it’s Alright (1966)
- Joe Jeffrey Group – My Plegde of Love (1969)
- La chanson traditionnelle écossaise Auld Lang Syne, plus connue des francophones sous le nom de Ce n’est qu’un au revoir, est évoquée.
- The Doors – Wintertime Love (Waiting for the Sun, 1968), Crawling King Snake et L’America (L.A. Woman, 1971) rejoignent une nouvelle version de l’album Celebration of the Lizard préparée par Ray.
- The Doors – My Eyes Have Seen You (Strange Days, 1967)
- Le titre avec les paroles « Je mange plus de poulets qu’aucun homme n’a jamais vus. » est évoqué. Il s’agit du morceau Back Door Man, cité précédemment.
- Les groupes et artistes cités dans ce chapitre : les Byrds, Eagles/Ronstadt, Dick Dale et la surf music, X et Black Flag et les Go-Go’s, les Guns’n Roses, Van Halen, Tone-Loc, James Brown, Elvis Presley, Ricky Nelson, Judy Collins, Rundgren, Brian Jones, Janis Joplin, Douglas Lubahn le bassiste de Clear Light (un groupe méconnu), Jeff Beck, Chet Atkins, George Harrison, Ray Charles, Howard Kaylan du groupe The Turtles et Crosby, Stills & Nash.
Chapitre Smile
- L’album Smile devait succéder à Pet Sounds (1966) des Beach Boys.
- L’album Rubber Soul (1965) des Beatles est évoqué.
- The Beatles – When I’m Sixty-Four (Sgt. Pepper Lonely Hearts Club Band, 1967)
- The Beach Boys – Good Vibrations (Smiley Smile, 1967) et Surfer Girl (Surfer Girl, 1963)
- Les deux titres suivants sont présents sur le troisième volume de Glimpses :
- Quicksilver Messenger Service – Codine (1968). Ce titres est la reprise de l’artiste Buffy Sainte-Marie.
- Jeff Beck – Tallyman (Truth, 1968)
- The Beach Boys – Surfin’ (Surfin’ Safari, 1962), Luau (face B du single Surfin’), 409 (Surfin’ Safari, 1962), Don’t Worry Baby (Face B du single I Get Around en 1964, présent sur la compilation Made in the U.S.A., 1986), Little Deuce Coupe (Little Deuce Coupe, 1963), Shut Down (Surfin’ U.S.A., 1963) et Dance, Dance, Dance (The Beach Boys Today!, 1965)
- Laughing Gravy – Vegetables (1967). Il s’agit d’une reprise du titre des Beach Boys présent sur l’album Smiley Smile. Cette version est interprétée par Dean Torrence du groupe Jan & Dean, caché derrière le pseudo Laughing Gravy, nom d’un chien dans un film de Laurel et Hardy.
- Ray fait une liste des titres qui auraient pu figurer sur l’album Smile : Good Vibrations, Cabinessence (20/20, 1969), Surf’s Up (Surf’s Up, 1971), Heroes and Villains (Smiley Smile, 1967), George Fell into His French Horn (titre inédit), Our Prayer (20/20, 1969), Wonderful, Vegetables, Wind Chimes (Smiley Smile, 1967), Mrs. O’Leary Cow aka The Elements: Fire, Love to Say Dada et Child Is Father of the Man (The Smile Session, 2011).
- The Beach Boys – You Still Believe in Me (Pet Sounds, 1966)
- The Doors – Who Scared You (Weird Scenes Inside the Gold Mine, 1972)
- McCoys – Beat the Clock (1967)
- The Yardbirds – Glimpses (Glimpses 1963 – 1968 Rarities, 2012)
- Les artistes cités dans ce chapitre : Sam Cooke et Prince.
Chapitre Brian
- The Beach Boys – Caroline, No (Pet Sounds, 1966)
- Songs of the Humpback Whale (1970), un album de bruitage de baleines et l’album Song Cycle (1968) de Van Dyke Parks sont cités.
- Danny Hutton – Roses and Rainbows (1965). Danny Hutton a rejoint par la suite le groupe Three Dog Night.
- Nancy Sinatra – Sugartown (Sugar, 1967)
- Temptations – (I Know) I’m Losing You (The Temptations with a Lot o’ Soul, 1967)
- Roger Williams – Born Free (1966)
- Jan & Dean – Dead Man’s Curve (Drag City, 1963)
- The Kinks – Something Better Beginning (Kinda Kinks, 1965)
- Cream – Mother’s Lament (Disraeli Gears, 1967)
- Jimi Hendrix – Purple Haze (Are You Experienced, 1967)
- Keith – Ain’t Gonna Lie (98.6 / Ain’t Gonna Lie, 1967)
- Brenda Lee – Coming On Strong (1966)
- The Turtles – Can I Get to Know You Better (You Baby, 1966)
- D’autres titres pour l’album Smile des Beach Boys sont évoqués :
- Do Ya Dig Worms, Look, You’re Welcome, I Don’t Know, I’m in Great Shape, Barnyard, The Old Master Painter, You Are My Sunshine (The Smile Session, 2011), Grand Canyon et Freefall (morceaux inédits)
- Buffalo Springfield – For What It’s Worth (1967). Ce groupe était composé initialement de Neil Young, Richie Furay, Dewey Martin et Bruce Palmer et Stephen Stills qui a composé ce titre.
- Les groupes et artistes cités dans ce chapitre : Blind Owl Wilson de Canned Heat, Stan Freberg, Frank Zappa, Flo and Eddie (les chanteurs des Turtles), Lou Adler, John et Michelle Phillips, Brian Eno, Tommy Tedesco et Paul Mc Cartney.
Chapitre Transit
- Don Covay & The Goodtimers – Mercy Mercy (1964). Ce titre a été repris par les Rolling Stones.
- L’album King’s Record Shop (1987) de Rosanne Cash est cité.
- John Hiatt – Slow Turning (Slow Turning, 1988)
- Bob Marley & The Wailers – Could You Be Loved (Uprising, 1980), Is This Love (Kaya, 1978) et I Shot the Sheriff (Burnin’, 1973).
- The Doors – Shaman’s Blues (The Soft Parade, 1969) et The WASP (L.A. Woman, 1971)
- Les groupes et artistes cités dans ce chapitre : Earth Wind and Fire, The Rolling Stones, Bonnie Raitt, Parliament/Funkadelic et Ohio Players.
Chapitre New Rising Sun
- L’album posthume First Rays of the New Rising Sun (1997) de Jimi Hendrix est évoqué.
- Ray écoute « le CD Holland/Dozier/Holland de la Motown ». Il s’agit certainement de l’album des Supremes : The Supremes Sing Holland, Dozier, Holland (1967). Holland, Dozier, Holland ou D.H.D est le nom donné au trio d’auteurs-compositeurs et producteurs de musique soul américains Brian Holland, Lamont Dozier et Eddie Holland qui firent les beaux jours du label Motown en écrivant les plus grands succès des artistes de cette maison.
- Les albums posthumes The Cry of Love (1971) et Rainbow Bridge (1971) contenant les morceaux que Jimi Hendrix avait préparé pour l’album First Rays of the New Rising Sun sont cités.
- Jimi Hendrix – Freedom (The Cry of Love, 1971), Dolly Dagger (Rainbow Bridge, 1971), Straight Ahead (The Cry of Love, 1971)
- Jimi Hendrix – Have You Ever Been (to Electric Ladyland) et Voodoo Chile (Electric Ladyland, 1968)
- Ray joue avec les Duotones le titre Fire de l’album Are You Experienced et Come On (Part 1) de l’album Electric Ladyland.
- Jimi Hendrix – Third Stone form the Sun (Are You Experienced, 1967)
- Brian Wilson – Love and Mercy (Brian Wilson, 1988)
- Les groupes dans lesquels Jimi Hendris a joué sont cités : Rainflowers, Jimmy James et les Blue Flames. Il est indiqué qu’ils reprennent les standards suivants :
- Jimi Hendrix – Hey Joe.
- Jimi Hendrix – Like a Rolling Stone. Ce titre est un classique de Bob Dylan.
- Jimi Hendrix – Wild Thing. Ce titre, enregistrée pour la première fois en 1965 par le groupe new-yorkais The Wild Ones, devient un succès international l’année suivante lorsque le groupe britannique The Troggs la reprend.
- Junior Walker & the All Stars – Shotgun (1966) Jimi Hendrix a accompagné ce groupe en tant que guitariste lors de concerts.
- Jimi Hendrix – Angel (The Cry of Love, 1971)
- Van Morrison – Astral Weeks (Astral Weeks, 1968)
- Les deux albums posthumes de Jimi Hendrix Loose Ends (1974) et War Heroes (1972) sont cités.
- Jimi Hendrix – If Six Was Nine (Axis: Bold as Love, 1967)
- Les groupes et artistes cités dans ce chapitre : Monkees, Soundgarden, Green River, B.B. King, Muddy Waters, The Who, Isley, Little Richard, Chas Chandler l’ex-bassiste des Animals, Miles Davis, Gil Evans, Altamont, Sex Pistols, Thin White Rope, Alarm, Mick Jagger, Marianne Faithfull et Sly Stone.
Chapitre Jimi
- Ray écoute sa « cassette de travail de First Rays et d’autres musiques de la fin de l’été 1970 », les albums Eric Burdon Declares War (1970) du groupe Eric Burdon & War, Then Play On (1969) de Fleetwood Mac, Alone Together (1970) de Dave Mason, Abraxas (1970) de Santana, et Get Yer Ya-Ya’s Out (1970) des Rolling Stones.
- Pacific Gas And Electric – Are You Ready? (Are You Ready?, 1970)
- Ray prépare une « bande de morceaux » avec les titres suivants :
- The Friends of Distinction – Love or Let Me Lonely (1970)
- Alive ‘n Kickin’- Tighter, Tighter (Alive ‘n Kickin’, 1970)
- The Blues Image – Ride Captain Ride (Open, 1970)
- Joe Cocker – The Letter
- La chanson Dolly Dagger qui « aurait dû figurer dans First Rays of the New Rising Sun » est de nouveau évoquée.
- L’album Atom Heart Mother (1970) du groupe Pink Floyd est évoqué.
- Les albums Let It Be (1970) des Beatles et Led Zeppelin II (1969) sont évoqués.
- Ray assite à un concert d’Eric Burdon & War qui jouent les titres suivants :
- They Can’t Take Away Our Music (1970)
- In the Midnight Hour. Ce titre a été joué par Wilson Pickett avant de connaitre de nombreuses reprises.
- Spill the Wine (Eric Burdon Declares War, 1970)
- Tobacco Road. Ce titre a été enregistré pour la première fois en 1960 par John D. Loudermilk.
- Mother Earth (Eric Burdon Declares War, 1970)
- La liste réalisée par Jimi Hendrix pour l’album First Rays of the New Rising Sun est évoquée avec les titres suivants : Dolly Dagger, Night Bird Flying (The Cry of Love, 1971), Room Full of Mirrors (First Rays of the New Rising Sun, 1997), Belly Button Window, Freedom, Ezy Rider, Astro Man, Drifting et Straight Ahead (The Cry of Love, 1971)
- Eric Clapton – Layla (1970)
- Lors d’une soirée où Jimi Hendrix et Eric Clapton sont réunis les titres suivants sont cités ou joués :
- Cream – Sunshine of Your Love (Love Disraeli Gears, 1967)
- Key to the Highway. Ce titre est un standard du blues enregistré la première fois par le pianiste de blues Charlie Segar en 1940, Eric Clapton en a enregistré plusieurs versions.
- Land of a Thousand Dances. Cette chanson de rhythm and blues écrite et enregistrée par Chris Kenner en 1962 a été rendue célèbre par la version de Wilson Pickett.
- Les groupes et artistes cités dans ce chapitre : George Harrison, Mick Fleetwood, John Mayall, Michael English, Smokey and the Miracles, Elvis Presley, Three Dog Night, Chairmen of the Board, Bread, Brian Jones, les Fourmost, Judas Jump, les Equals, Love Affair, Blue Mink, Animals, Miles Davis, The Who, Sly Stone, Rod Stewart et les Faces.
Chapitre Voodoo Child
- Les groupes et artistes cités dans ce chapitre : Marvin Gaye, Sam Cooke, Otis Redding et Joey Dee et les Starlighters.
Chapitre Paradis
- Benny Goodman – Don’t Be That Way (1938)
- Maynard Ferguson – The Hot Canary (1950)
- Perez Prado – Cherry Pink (1950)
- Benny Goodman – Bei Mir Bist du Schön (1937). Ray entend la voix d’Helen Forrest débuter cette chanson, celle-ci a travaillé notamment avec l’orchestre de Benny Goodman.
- Woody Guthrie est cité dans ce chapitre.
Chapitre Ray
- Les suites de Peer Gynt du compositeur Edvard Grieg (1843 – 1907) sont évoquées.
- Le titre Love and Mercy de Brian Wilson est à nouveau évoqué.
- Benny Goodman – Let’s Dance (1975)
- Le titre Moonlight Serenade de Glenn Miller est de nouveau cité.
Achetez ce livre en numérique sur ou
Fugues est paru en 1993 aux éditions William Morrow & Co sous son titre original Glimpses. Il a été édité en France en octobre 2000 chez Denoël dans la collection Lunes d’Encre et il est disponible depuis mai 2014 chez Gallimard dans la collection Folio SF.
Marco
Rédacteur
Chroniqueur pour Shut Up and Play The Books ! et Citazine (cinéma), je peux également faire des sites Internet sur Wordpress et du community management. Intérêts : Orson Welles, médias, cinéma, #moviequotes, loutres et plus si affinités.
Voir tous les articles de Marco