Le rap est la musique préférée des français – Collectif

Le livre :

Le rap est la musique préférée des français revient sur l’évolution du hip hop et la place que ce genre musical a pris dans la société française de la fin des années 90 à nos jours. Une analyse que l’on doit à Laurent Bouneau, directeur général des programmes de la radio Skyrock – qui a commencé à diffuser massivement du rap en 1996 – et à Fif Tobossi, fondateur du site spécialisé Booska-P. Tonie Behar, romancière et compagne de Laurent Bouneau, co-signe ce livre remplit de souvenirs et d’anecdotes qui a ravivé, avant même sa sortie, la guerre que mènent certains rappeurs contre la radio au slogan autoproclamé « Premier sur le rap ».

Avis :

Avant de se lancer – ou non – dans l’achat de ce livre il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas d’une analyse sociologique ni même culturelle sur le courant musical hip hop en France ces vingt dernières années, contrairement à ce que son titre et la quatrième de couverture pourraient laisser penser. D’ailleurs le titre Le rap est la musique préférée des français, certes accrocheur, n’est jamais validé par des chiffres ou un argumentaire vraiment convaincant. Mais, peu importe, style musical préféré ou non, il est indéniable que le rap – français car c’est de lui qu’il s’agit – a connu une évolution fulgurante ces dernières années. Cependant, le livre aurait été plus sincère s’il avait eu pour titre « Le rap selon Skyrock » ou alors, encore plus radical, « Le rap selon Laurent Bouneau », et c’est pour cette raison que des puristes crient au scandale.

Pour comprendre les tensions entre certains artistes de rap et Skyrock il faut revenir à la fin des années 90, lorsque le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) décide d’instaurer par la loi du 1er janvier 1996 un « minimum de 40% de chansons d’expression originale française » sur les antennes des radios de l’hexagone. Cette loi crée alors la polémique, notamment au sein des radios « jeunes ». C’est à ce moment que Skyrock décide de devenir la première radio consacrée au rap alors qu’elle diffusait essentiellement du rock jusque là. Avant ce changement radical de programmation, la seule émission qui diffusait du rap – comme cela est précisé dans le livre – était celle de l’ex-star du porno Tabatha Cash qui avait insisté pour en diffuser. La mue de la station en « radio du rap » a évidemment pour le moins surpris voire énervé certains rappeurs qui continuent à « clasher » la radio et Laurent Bouneau, selon eux non légitimes. Ce qui est certain c’est que le nouveau format « rap et R’N’B » de Skyrock était un choix clairement marketing face à la décision du CSA et nullement une décision prise en raison d’un amour particulier pour ce mouvement musical. Une métamorphose très opportuniste qui a néanmoins porté ses fruits car en quelques mois la radio a vu son audience décoller.

Au delà du procès en légitimité, le fait que Laurent Bouneau est là pour trouver des « tubes » – il le répète à maintes reprises tout au long du livre – est un indice pour comprendre les tensions entre la radio et certains artistes, frustrés de ne pas être diffusés à l’antenne. Car rentrer en programmation sur Skyrock permet de toucher de nombreux auditeurs, et donc de vendre. Sur ce point, le livre oscille entre justification et auto-congratulation de la part de Laurent Bouneau. Celui-ci explique sa méthode pour sélectionner des titres qui plaisent au plus grand nombre, il utilise notamment le marketing et les séances d’écoute auprès d’un panel, espérant ainsi fédérer le plus d’auditeurs possible sur son antenne. Le choix, aussi subjectif qu’il soit, est assumé par le programmateur et répond à des contraintes commerciales.
Le discours est moins convaincant quand il s’agit d’évoquer la puissance de la radio, et par conséquent le tord fait aux artistes qui sont snobés par la station. Laurent Bouneau est très fier de dire que Skyrock a popularisé le rap en France (ce qui est indéniable même si l’on peut toujours discuter de ses choix de programmation) et que, même à l’ère d’Internet, la radio reste un media incontournable en expliquant que 2 millions de vues sur Youtube équivaut à 8 diffusions d’un titre sur Skyrock. Pour contrebalancer l’importance de la radio, il donne l’exemple d’un groupe qui a su se faire repérer tout seul sur le net, mais, quelques lignes plus loin, il explique que leurs ventes ont explosé dès que Skyrock les a repéré et a commencé à les diffuser, faisant voler en éclats sa démonstration sur le fait qu’il est possible pour un groupe de conquérir un large public sans l’appui de la radio.
Le débat reste donc ouvert, d’autant plus que l’opportunisme est dans les deux camps. Laurent Bouneau explique par exemple que certains artistes diffusés et soutenus par la radio à leurs débuts n’hésitent pas à en dire du mal par la suite, dans des interviews et leurs morceaux. Des titres qui sont parfois diffusés de façon très ironique sur Skyrock.

Le rapport de force est peut-être aussi dû à l’évolution du rap au cours de ces vingt dernières années en France. Le directeur des programmes de Skyrock dénonce les puristes bornés « qui veulent garder cette culture pour eux, qui refusent de la voir s’ouvrir et être dénaturée ». Un argument un peu trop facile pour balayer les critiques de ses détracteurs mais qui a certainement un fond de vérité. En deux décennies le rap a énormément évolué : le genre est devenu plus « populaire », plus accessible et le son a changé. Certains groupes explosent en une multitude de carrières solos avec des artistes qui proposent des titres beaucoup plus « mainstream » – où classer par exemple un titre comme Bella de Maître Gims ? Alors qu’un concert des NTM réunit un public de 25 à 40 ans et que les concerts Urban Peace organisés par Skyrock sont calibrés pour toucher les 13-25 ans, cible commerciale de la radio, le conflit n’est plus seulement artistique mais générationnel.

Le rap est la musique préférée des français est un livre brouillon. On y trouve pêle-mêle les courtes bios de Laurent Bouneau et Fif Tobossi (était-ce bien nécessaire ?), un historique de la station Skyrock, ainsi que des chapitres consacrés aux carrières d’artistes et groupes hip hop et surtout leurs relations, parfois tumultueuses, avec la radio. Le livre se termine par un court chapitre, très gênant, dans lequel Tonie Behar fait l’éloge de son compagnon Laurent Bouneau, comme s’il méritait un prix Nobel de…. programmation musicale peut-être ?
Le livre est néanmoins intéressant sur certains aspects, il permet de mieux comprendre les rapports entre les maisons de disques et Skyrock, et – pour ceux qui n’ont pas une très bonne connaissance du rap français – de découvrir quel groupe fait partie de quel collectif, quel artiste fait partie de quel groupe et leurs univers respectifs. Entre misogynie, glorification imbécile de la violence et du trafic en tout genre, homophobie… certains textes sont parfois consternants et ont d’ailleurs de temps en temps créé la polémique quand ils sont sortis.

Certains font du rap comme ils feraient de la variété. À force de vouloir plaire à la presse généraliste, ils finissent […] par produire une musique qu’ils n’aiment pas, pour des gens qui ne les aiment pas.

Propos de Lino du groupe Ärsenik sur certains rappeurs

Mais l’éventail présenté est assez large pour montrer qu’il existe aussi des textes forts et que le rap arrive – parfois – à échapper à sa propre caricature. Il est intéressant de noter que Laurent Bouneau dénonce lui-même à plusieurs reprises dans le livre une certaine dérive dans les textes, notamment lors des clashs. Mais il est peu crédible dans son indignation car il explique avoir diffusé des titres du clash Booba-La Fouine-Rohff, malgré la violence des textes et les conséquences, parce qu’il s’agissait de « tubes ». Une escalade dans la provocation qui s’est tout de même terminée avec un jeune homme de 19 ans dans le coma.

L’apport de Fif Tobossi au livre est plutôt anecdotique, il semble surtout là pour servir de caution à Skyrock tant il s’aligne en tous points sur ce que dit Laurent Bouneau. Très en phase avec la radio, le patron du site Booska-P propose aux artistes qui n’aiment pas la station de ne pas l’écouter. Une façon plutôt simpliste de clore un débat qui n’est pourtant pas sur le fait d’écouter ou non la radio mais sur les choix de programmation.

Le livre devrait plaire aux auditeurs de Skyrock et à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de cette radio, ainsi qu’à ceux, certainement moins nombreux, fascinés par Laurent Bouneau, sa vie, son œuvre. À l’inverse, ceux qui estiment que cette radio est non légitime dans le milieu du rap ne vont certainement pas changer d’avis. Certaines phrases risquent même d’attiser le feu de leurs reproches.

Musique :

La playlist ci-dessous tente de reprendre l’intégralité des morceaux évoqués dans le livre, y compris ceux cités par Laurent Bouneau pour préciser qu’il ne les avait pas diffusés à l’antenne de Skyrock. Une tâche compliquée par le fait que des erreurs et des approximations sont présentes dans le livre.
Comme pour toutes nos playlists, celle-ci se veut la plus exhaustive possible, en aucun cas nous cautionnons les textes de certains de ces morceaux.

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Playlist :
Les références musicales sont classées selon l’ordre d’apparition dans le livre, les noms des artistes évoqués sont indiqués à la fin de la liste.

  • Benny B. – Vous êtes fous !, Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? et Parce qu’on est jeunes (L’album, 1990)
  • Patrick Bruel – Alors regarde (Alors regarde, 1989)
  • Disiz la Peste – Le Poisson Rouge (Le Poisson Rouge, 2000)
  • The Passions – I’m in Love with a German Film Star (Thirty Thousand Feet Over China, 1981)
  • The Cure – Lovecats (The Cure, 1983)
  • Taxi Girl – Paris (1984)
  • NTM – J’appuie sur la gâchette (NTM, 1993)
  • IAM – Je danse le MIA (Ombre et lumière, 1994)
  • Booba – Mon son (Panthéon, 2004). Un titre dans lequel le rappeur critique Skyrock.
  • Rohff – 9-4 Mentale (Mixtape Le Cauchemar du rap français, 2007)
  • Diam’s – La boulette (Dans ma bulle, 2006)
  • Soprano – Hiro feat. Indila (La Colombe et le Corbeau, 2005)
  • NTM – Ma Benz (Suprême NTM, 1998)
  • Kool Shen – Un ange dans le ciel (Dernier Round, 2004)
  • Sully Sefil – J’voulais (Sullysefilistic, 2001)
  • Heckel & Geckel – On ne sait pas abandonner. Il s’agit d’un morceau avec Kery James, Mac Tyler, Pit Baccardi, Youssoupha et Seth Gueko en réaction à l’arrêt des émissions spécialisées en mars 2007 sur Skyrock.
  • Mafia K’1 Fry – Thug Life (Jusqu’à la mort, 2007)
  • The Sugarhill Gang – Rappers Delight (1979)
  • Afrika Bambaataa – Planet Rock (1982)
  • Grandmaster Flash and the Furious Five – The Message (1982)
  • Nec + Ultra – Je Rap (1989)
  • Jhonygo – Personne (1991)
  • Tonton David – Peuples du monde, Chacun sa route et Le blues des racailles (Le blues des racailles, 1991)
  • Lunatic – Le crime paie (compilation Hostile, 1996)
  • Ministère A.M.E.R. – Sacrifice de poulets (BO La Haine, 1995)
  • MC Solaar – Comme dans un film (BO La Haine, 1995). Ce titre est nommé par erreur Comme au cinéma dans le livre.
  • NTM – La fièvre, Paris sous la bombes, Tout n’est pas si facile (Paris sous les bombes, 1995), Le monde de demain, L’argent pourrit les gens (Authentik, 1991), J’appuie sur la gâchette (1993… J’appuie sur la gâchette, 1993), Affirmative Action feat. Nas, Laisse pas traîner fils, Pose ton gun, Seine-Saint-Denis Style et On est encore là (Suprême NTM, 1998)
  • IAM – Petit frère, Nés sous la même étoile, L’empire du côté obscur, La saga, Elle donne son corps avant son nom et Demain, c’est loin (L’École du micro d’argent, 1997)
  • Akhenaton feat. Fonky Family et Shurik’n – Les bad boys de Marseille (Métèque et mat, 1995)
  • Kheops – Le playboy de Sarcelles et Les meufs du Show-biz (Sad Hill, 1998)
  • Shurik’n – Samouraï (Où je vis, 1998)
  • Shurik’n feat. Faf Larage – La garde meurt mais ne se rend pas (Chronique de Mars, 1998)
  • Freeman – Bladi feat. Cheb Khaled (Palais de Justice, 1999)
  • Chiens de Paille – Maudits soient les yeux fermés (BO Taxi, 1998)
  • One Shot – Millénaire, Nuttea – Elles dansent (BO Taxi 2, 2000)
  • IAM – Noble art feat. Redman & Method Man (Revoir un printemps, 2003), Une autre brique dans le mur, Ça vient de la rue, Offishall (Saison 5, 2007) et CQFD (IAM, 2013)
  • Ministère A.M.E.R. – Brigitte, femme de flic (Pourquoi tant de haine, 1992), Les rates aiment les lascars et Autopsie (95 200, 1994)
  • Ärsenic – Une affaire de famille feat. Doc Gynéco (Quelques gouttes suffisent…, 1998)
  • Doc Gynéco – Viens voir le docteur, Nirvana, Dans ma rue, Né ici, Les filles du moove, Vanessa, Celui qui vient chez toi (Quand tu n’es pas là), Est-ce que ça le fait ?, Passement de jambes, Ma salope à moi, Classez-moi dans la variét’ (Première consultation, 1996), C’est beau la vie feat. Bernard Tapie & Assia et L’homme qui ne valait pas dix centimes (Liaisons dangereuses, 1998)
  • Stomy Bugsy – Le prince des lascars (EP Le prince des lascars, 1996), Mon papa a moi est un gangster, Mes forces décuplent quand on m’inculpe, Oyé Sapapaya feat. Doc Gynéco, Quand Stomy et son gang dégomment feat. Ärsenik, Neg’ Marrons & Hamed Daye, La vie, c’est comme ça  (Quelques balles de plus…  pour le calibre qu’il te faut, 1998), Mets ta tête dedans et Black Pimp Fada (Trop jeune pour mourir, 2000)
  • Passi – Les flammes du mal, Je zappe et je mate, Le maton me guette, Le monde est à moi feat. Akhenaton, De 79 à 97 feat. J. Mi Sissoko & Jacky Brown, Il fait chaud, L’union feat. Bisso Na Bisso (Les Tentations, 1997)
  • Jocelyne Labylle et Cheela feat.  Jacob Desvarieux & Passi – Laisse parler les gens et Lynnsha et Sweety feat. Jacob Desvarieux – Ma rivale (Dis l’heure 2 Zouk, 2003)
  • Ärsenik – L’enfer remonte à la surface (Hostile hip-hop, 1996) et Boxe avec les Mots (Quelques gouttes suffisent, 1998)
  • Neg’ Marrons – La monnaie (Rue Case Nègres, 1997) et Le bilan (Le bilan, 2000)
  • Fonky Family – Cherche pas à comprendre, Sans rémission et La furie et la foi (Si Dieu veut / Inch’Allah, 1997)
  • Le Rat Luciano – Niquer le bénéf, Vie d’artiste, Il est fou ce monde, À bas les illusions, Rien n’est garanti et Adrénaline (Mode de vie… béton style, 2000)
  • Lacrim – Vis tes rêves ou Rêve de vivre feat. Le Rat Luciano
  • Sat – Plus que de la musique feat. Akhenaton et Soprano (Diaspora, 2010)
  • Don Choa – P’tit bordel, Don Choa mitraille, Docteur Hannibal (Vapeurs toxiques, 2002) et Lune de miel feat. Zaho (Jungle de béton, 2007)
  • Fonky Family – Art de rue, Mystère et suspens, Entre deux feux, Haute tension, Nique tout et Filles, flics, descentes (Art de rue, 2001)
  • Diam’s – Cruelle à vie, DJ, Évasion, Ma souffrance (Brut de femme, 2003), Saïd et Mohamed (reprise de Francis Cabrel) (L’Hip-Hopée, 2000), Ma France à moi, Confessions nocturnes et Marine (Dans ma bulle, 2006)
  • Eminem – The Real Slim Shady (The Marshall Mathers, 2000)
  • 113 – Truc de fou feat. Doudou Masta (Ni barreaux, ni barrières, ni frontières, 1998), Hold-up feat. Intouchable, Tonton du bled, Jackpot 2000, Princes de la ville (Les Princes de la ville, ), 113 fout la merde feat. Thomas Banglater, Au summum (113 fout la merde, 2002), Marginal et Partir loin (113 degrés, 2005)
  • Rim’K – Rachid System (Chef de famille, 2012)
  • Booba – Le Duc de Boulogne (Ouest Side, 2006), 2Pac (Futur, 2012), Le D.U.C. (Autopsie volume 2, 2007), Le bitume avec une plume, Destinée feat. Kayna Samet (Temps mort, 2002),  N° 10, Avant de partir (Panthéon, 2004), Garde la pêche, Boulbi, Au bout des rêves, Pitbull (Ouest Side, 2006), Illégal, Pourvu qu’elles m’aiment (0.9, 2008), Lunatic feat. Akon, Abracadabra (Lunatic, 2010) et A.C. Milan (Futur, 2012)
  • Carl Orff – Carmina Burana (1935-1936). Le plus célèbre extrait de cet œuvre a été utilisé lors d’un montage vidéo pour un des concerts Urban Peace.
  • Lunatic – Les vrais savent (compilation L 432, 1997), Le son qui met la pression, La lettre, Pas l’temps pour les regrets et Si tu kiffes pas (Mauvais Œil, 2000)
  • Rohff – Génération sacrifiée (Le code de l’honneur, 1999), Qui est l’exemple, TDSI, Miroir, miroir, 5.9.1. feat. Assia (La vie avant ma mort, 2001), Le son qui tue feat. Natty, Charisme feat. Wallen (La fierté des nôtres, 2004), La puissance, Regretté, Starfuckeuze, En mode (Au-delà de mes limites, 2006), La grande classe, Hysteric love feat. Amel Bent, L’expression du malaise (Le code de l’horreur, 2008), Animal, Dans ma werss, Thug mariage feat. Indila, (La Cuenta, 2010), Wesh zoulette, K-SOS MUSIK, Zlatana, J’accélère, Déterminé, Dounia et L’oseille (P.D.R.G. (Pouvoir, Danger, Respect & Game), 2013)
  • Stromae – Papaoutai et Formidable (Racine carrée, 2013)
  • Orelsan – Suicide social (Le Chant des sirènes, 2011)
  • Kery James – Lettre à mon public (Réel, 2009) et En feux de détresse (Ma vérité, 2005)
  • Ideal J – Danse avec moi et Hardcore (Le combat continue, 1998). Ce dernier titre a été diffusé sur Skyrock dans une version ne contenant pas la phrase homophobe « Hardcore comme deux pédés qui s’embrassent en plein Paris. »
  • MC Solaar – Ragga jam feat. Raggasonic & Kery James (Qui sème le vent récolte le tempo, 1991)
  • Kery James – Deux issues, Y’a pas de couleur (Si c’était à refaire, 2001), Ghetto super classe, Universel, Nos rêves feat. Amel Bent, Jusqu’à quand et jusqu’où (Ma vérité, 2005). Nos rêves est une cover (ratée selon Laurent Bouneau) de Sweet Dreams d’Eurythmics, Le combat continue, Je m’écris feat. Zaho et Grand Corps Malade, L’impasse feat. Béné et Banlieusards (À l’ombre du show-business, 2008), Le retour du rap français, Je représente (Réel, 2009), Lettre à la République (92.2012, 2012), À l’horizon feat. Corneille, Le mystère féminin feat. Imany et 9-4, c’est le Barça (Dernier MC, 2013)
  • Keops – La fierté au sang feat. Psy 4 de la rime (Sad Hill Impact, 2000)
  • Psy 4 De La Rime – Le son des bandits, La vengeance aux deux visages (Block Party, 2002), Enfants de la lune feat. Anna Torroja, Le monde est stone et Comme une bouteille à la mer (Enfants de la lune, 2005)
  • Mecano – Hijo de la luna (1991). Le titre de l’album Enfants de la lune de Psy 4 de la rime est inspiré par ce titre.
  • Soprano – Halla, Halla, Ferme les yeux et imagine-toi, À la bien, Mélancolique anonyme feat. Diam’s, Parle-moi et Puisqu’il faut vivre (Puisqu’il faut vivre, 2007)
  • Alonzo – Alors on sort (Amour, gloire & cité, 2012). Ce titre est nommé « la kalash » dans le livre.
  • Psy 4 De La Rime – Le temps d’un instant (4ème Dimension, 2013) et Jeunesse France (Les Cités d’or, 2008)
  • Soprano – Crazy, Ils nous connaissent pas, Cosmo et Fresh Prince (Cosmopolitanie, 2014)
  • Mass feat. Lord Kossity – Ambassadeur du mic’ / Tout ce que t’as (B.O.S.S. volume 1, 1999)
  • Sniper – Exercice de style feat. Joey Starr (B.O.S.S. volume 1, 1999), Pris pour cible, Du rire aux larmes, On s’en sort bien, La France (Du rire aux larmes, 2001), Gravé dans la roche, Sans (re)pères (Gravé dans la roche, 2003), Brûle feat Joey Starr (Trait pour trait, 2006), Blood Diamondz feat. Sexion d’Assaut et Fadela (À toute épreuve, 2011)
  • Pearl – J’ai des choses à te dire (compilation Max de 109, 2003)
  • La Fouine – Manque d’argent (compilation Max de 109, 2003), L’unité (Bourré au son, 2005), Reste en chien feat. Booba, Qui peut me stopper, Tombé pour elle feat. Amel Bent (Aller-retour, 2007), Ça fait mal, Tous les mêmes, Hamdoulah ça va, Chips (Mes repères, 2009), Papa, Passe-leur le salam feat. Rohff, Veni vidi vici et Caillra for Life feat. The Game (Laouni vs La Fouine, 2011), J‘avais pas les mots, À l’époque (Drôle de parcours, 2012), Autopsie 5 (2013)
  • Patrick Bruel feat. La Fouine – Maux d’enfants (2014)
  • Stomy Bugsy – Dernier pas dans la mafia feat .Akhenaton (Quelques balles de plus…  pour le calibre qu’il te faut, 1998)
  • IAM – Le feu (Ombre est lumière, 1993)
  • Mafia K’1 Fry – Pour ceux (La Cerise sur le ghetto, 2003)
  • Ministère A.M.E.R. – Un été à  la cité (95200, 1994)
  • Lunatic – Civilisé (Mauvais Œil, 2000)
  • Booba – Indépendants (Temps mort, 2002)
  • Rohff- Frais feat. Gen Renard (Le cauchemar du rap français, 2007)
  • Sexion d’Assaut – Casquette à l’envers, J’ai pas les loves, Wati by Night, Désolé (L’École des points vitaux, 2010), Paris va bien, Qui t’a dit, Plus qu’un son, À bout de souffle (Les Chroniques du 75, en attendant L’Apogée), Avant qu’elle parte, Ma direction, Wati House, Balader et J’reste debout (L’Apogée, 2012)
  • Maitre Gims – J’me tire, Bella, One Shot, Ça marche feat. Shin Sekaï, Changer et Zombie (Subliminal, 2013). Le titre Bella fait référence au morceau Ne me quitte pas de Jacques Brel dans ses paroles.
  • Stromae feat. Maitre Gims et Orelsan – AVF (Racine carrée, 2013)
  • Black M – Ailleurs, Spectateur, Madame Pavoshsko et Sur ma route (Les yeux plus gros que le monde, 2014)
  • Sexion d’Assaut feat. Maître Gims – À 30% (L’écrasement de têtes, 2009)
  • Orelsan – Saint-Valentin, Changement, Sale Pute, Différent, Peur de l’échec (Perdu d’avance, 2009), Raëlsan, Double vie, Plus rien ne m’étonne, Le Chant des sirènes et La terre est ronde (Le Chant des sirènes, 2011)
  • Nessbeal feat. Orelsan – Ma grosse (NE2S 2010)
  • Casseurs Flowters – 15h02 Regarde comme il fait beau et Bloqué (Orelsan et Gringe sont les Casseurs Flowters, 2013)
  • YoussouphaLes disques de mon père, À force de le dire, Histoires vraies feat. Corneille & Skalpovich, On se connait feat. Ayna et Dreamin’ feat. Indila & Skalpovich (Noir D****, 2010)
  • Jul – Dans ma paranoïa, J’oublie tout (Dans ma paranoïa, 2014), Briganter (Lacrizeomic, 2014) et Señora (2014)
  • Booba  feat. Kaaris – Kalash (Futur, 2012) et Criminelle League (Autopsie 4)
  • Kaaris – Zoo et Or noir (Or noir, 2013)
  • Niro – Voilà (Miraculé, 2014)
  • Hayce Lemsi – L’affaire numéro 1 (Mixtape Electron libre, 2013)
  • Lacrim – Tout le monde veut des lovés (Corleone, 2014)
  • Kaaris – Se-vrak (2014)
  • Joke – Vénus (Ateyaba, 2014)
  • Lord Kossity – Gladiator 2 (Koss City, 2002)
  • Jacky Brown – 3ème round
  • MC Jean Gab’1 – J’t’emmerde (Ma vie, 2003)
  • Booba – Wesh Morray (Futur, 2012)
  • La Fouine – Paname Boss (Drôle de parcours, 2013)
  • Youssoupha Boma Yé (2013)
  • Booba – T.L.T. (2013)
  • La Fouine – T.L.T. (2013)
  • Ikbal – Tu te reconnais feat. Rohff et Sefyu
  • Rohff – Pleure pas (La Fierté des nôtres) et Testament (Le code de l’honneur, 1999)
  • Joey Starr – Pose ton gun 2 (Gare au Jaguarr, 2006)
  • Sefyu – Molotov IV (Molotov IV, 2007)
  • IAM – Independenza (L’École du micro d’argent, 1997)
  • Alicia Keys – Fallin’ (Songs in A Minor, 2001)
  • OutKast – The Way You Move feat. Sleepy Brown et Hey Ya (Speakerboxxx/The Love Below, 2003)
  • Rihanna – Pon De Replay (Music of the Sun, 2005)
  • Jay Z – Empire State of Mind feat. Alicia Keys (Blueprint 3, 2009), Feelin’ It (Reasonable Doubt, 1997) et Wishing on a Star (In My Lifetime volume 1, 1998)
  • Beyoncé – Drunk in Love feat. Jay Z (Beyoncé, 2013)
  • Jay Z et Kanye West – Nigga’s in Paris (Watch the Throne, 2011)
  • Autre albums cités : Au-delà des apparences et Les Chemins de la dignité d’Ol Kainry, compilation Rapattitude, Prose Combat (1994) de MC Solaar, Sincèrement (2004) de Chiens de Paille, Random Access Memory (2013) de Daft Punk, Quality Street (2001) et Solitaire (2002) de Doc Gynéco, Marginale musique de Fonky Family, Dans mon monde (2002) et Second souffle (2008) de Sat, Premier mandat (1999) de Diam’s, Rencontre du 13ème type (1997) de Mafia Trece, compilation Sachons dire non (1998), Universel (2010) du 113, compilation Savoir et vivre ensemble (2004), Qu’est-ce qui fait marcher les sages (1995) des Sages Poètes de la rue, Autopsie 3 (2009) de Booba, La Vie de rêve d’Intouchable, compilation PSG Pur Son Ghetto, À chaque frère et Le chemin du retour de Youssoupha, Paraplégique (2012) et Rééducation (2013) de Niro, Relapse (2009) d’Eminem, 8701 et Confession (2004) d’Usher, Elephunk (2003) des Black Eyed Peas, The Dutchess (2006) de Fergie, Graduation (2007) de Kanye West et Recovery (2010) d’Eminem,
  • Autres artistes et groupes cités dans le livre : La Cliqua, Assassin, Cut Killer, Wu-Tang Clan, Nas, Kriss Kross, Mobb Deep, 2Pac, Notorious Big, Jean-Jacques Goldman, Julien Clerc, Alliance Ethnik, Ménélik, Réciprok, Sleo, Mafia Underground, 2Bal, 2Neg, Agression verbale, La Sanktion, Sinik, Alibi Montana, L.I.M., Dany Dan, Alan Stivell, ABBA, The Cure, Echo and the Bunnymen, Magazine, B52, Talking Heads, Siouxsie and the Banshees, Joy Division, New Order, Taxi Girl, Rose Bonbon, The Rolling Stones, Frankie Goes To Hollywood, Scritti Politti, Blancmange, Depeche Mode, Yazoo, The Pogues, Prince, Bauhaus, Killing Joke, Siouxsie and the Banshees, U2, Orchestre rouge, Kas Product, Ice-T, Warren G, Pascal Obispo, Zazie, L’Affaire Luis Trio, Prodigy, La Rumeur, Fatal Bazooka, M. Pokora, Kamini, Dee Nasty, Justin Timberlake, Johnny Hallyday, Marc Lavoine, Mister You, Sultan, Fababy, Leck, Robin Thicke, Dr Dre, Busta Flex, 1995, Aaliyah, La Clinique, Oxmo Puccino, Abd al Malik, Wallen, Kenza Farah, James Brown, The Breaks, The Art of Noise, Madonna, Public Enemy, The Last Poets, Cash Money, The Soul Sonic Force, Destroy Man, Grandmixer DST, Jazzy Jay, Grand Wizzard Theodore, Futura, Kurtis Blow, Crazy Legs, Force MD’s, Bono, Prince, David Bowie, Mick Jagger, Saï Saï, EMJ, X-Men, Les Sales Gosses, Polo, Expression Direkt, Lady Laistee, Sens Unik, Raggasonic, Gainsbourg, Renaud, Soon E MC, Bambi Cruz, Melaaz, Nina Hagen, Jeff Le Nerf, L.I.M., Ennio Morricone, 3ème Œil, K-Rhyme Le Roi, K-Reen, Taïro, Jalane, Beastie Boys, LL Cool J, Public Enemy, Rihanna, Nicky Minaj, Will I Am, Pit Baccardi, Futuristiq, FDY Phenomen, Singuila, Assia, Ismaël Lo, Papa Wemba, Lady Laistee, Mylène Farmer, Patricia Kaas, Keren Ann, Raphaël, Georges Brassens, Léo Ferré, Keny Arkana, DJ Medhi, Pone, Michael Jackson, Magic System, Mokobé, 50 Cent, Phil Collins, Peter Gabriel, Genesis, Destiny’s Child, Beyonce, No Doubt, Gwen Stefani, Fisto, Les Amateurs, Ed & Enz, Otis Redding, Marvin Gaye, Sir Doum’s, Maleka Morte, Mauvaiz Lang, Hi-Fi, Serum, Toy, Iron Sy, Fat Cap, Nathy, D.Dy, Different Teep, OGB, Karlito, Selim, MC Janik, Dry, Céline Dion, Adèle, Michel Polnareff, 1995, L’Entourage, SCrew, Guizmo, Canardo, The Street, Regg’Lyss, Drake, Grasdur, Snoop Dogg, Vincent Delerm, Benabar, Benjamin Biolay, Jean-Louis Aubert, M, Maurane, Miles Davis, Julitte Greco, Puff Daddy, Jennifer Lopez, Will Smith, Craig David, Mariah Carey, Nick Canon, Will I Am, Justin Bieber, Britney Spears, Chris Brown, Nicole, 50 Cent, Timbaland, R Kelly, Lil Wayne, Metronomy et Prodigy.

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Le rap est la musique préférée des français est paru en novembre 2014 aux éditions Don Quichotte.

Marco

Rédacteur

Chroniqueur pour Shut Up and Play The Books ! et Citazine (cinéma), je peux également faire des sites Internet sur Wordpress et du community management. Intérêts : Orson Welles, médias, cinéma, #moviequotes, loutres et plus si affinités.
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