Un visage dans la foule – Stephen King et Stewart O’Nan
Pour les fans de Stephen King, mars 2014 est définitivement un bon mois.
Après Sale gosse, paru chez Albin Michel le 14 mars, un nouveau texte inédit du maître est disponible en numérique. Disponible depuis le 17 mars chez Brage – la collection de Bragelonne réservée aux récits courts – Un visage dans la foule est une nouvelle écrite à 4 mains, celles de Stephen King et de son ami Stewart O’Nan.
Dean Evers, un retraité vivant seul depuis le décès de sa femme, tue le temps en regardant des matchs de baseball à la télévision. Les matchs s’enchainent soir après soir jusqu’au jour où le vieil homme repère, au milieu de la foule des gradins, un visage familier surgi du passé et… de l’au-delà. Dean se met alors à scruter son poste à toutes les parties et découvre une nouvelle apparition à chaque fois…
Même s’il s’agit d’une co-écriture on reconnait parfaitement l’univers de King. Un visage dans la foule est un texte efficace et touchant qu’on lit avec plaisir.
La maison d’édition, fière de signer Stephen King, a publié un article sur son blog pour partager l’heureux évènement. Le rédacteur du billet y fait un clin d’œil à la chanson de France Gall Il jouait du piano debout.
Point de France Gall dans cette nouvelle, mais comme souvent chez l’auteur américain, on trouve dans ces quelques pages des références musicales.
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Playlist :
(références musicales par ordre d’apparition dans le livre)
- George Thorogood & The Destroyers – Ride On Josephine (album éponyme, 1977). Il s’agit du premier album du groupe. La musique de George Thorogood est souvent associée au monde des bikers et apparait dans de nombreuses compilations Harley Davidson. C’est ici l’utilisation qu’en fait Stephen King, le morceau étant diffusé lors d’un pot de départ où des diapositives projetées montrent une future ex-employée sur une moto.
- L’un des visages dans la foule rappelle à Dean, la Miss Nancy de la série pour enfants Romper Room (USA, 1954 – 1994) et sa chanson Romper-Stomper-Bomper-Boo.
- L’hymne national américain est chanté sur le stade de baseball.
- Stevie Wonder est cité lors d’une discussion téléphonique : « Je ne suis pas aveugle, Stevie Wonder ».
- Toujours au cours d’une discussion l’un des amis de Dean « reprit en chœur avec lui le dernier vers d’une célèbre chanson, comme il l’avait fait à maintes reprises au cours des ans : – Ne te laisse pas abattre par ces salauds ! » . Il s’agit du titre Don’t Let The Bastards Get You Down de Kriss Kristofferson (Third World Warrior, 1989).
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Un visage dans la foule est paru en France en mars 2014 chez Brage, subdivision de Bragelonne.
Delphine
Créatrice du site // Rédactrice
Créatrice, rédactrice et CM du site. Passionnée de musique, fan de LCD Soundsystem (mais pas que). J'aime la lecture, le ciné, les expo, le street art et les voyages !